découverte de l'île de Santorin notre fiche touristique

  Séjour à Santorin   Combiné d'îles avec Santorin


DESCRIPTIF, GEOGRAPHIE DE L'ILE DE SANTORIN :

Voilà une île grecque dont les photos magiques ont fait le tour du monde. Santorin, Santorini, Kalliste, Fira, Thera, Strongylé, Atlantide, elle a porté différents noms au cours des siècles mais elle a toujours attiré. Les mots pour exprimer l'arrivée à Santorin avec la vision de la caldeira sont de toute façon peut-être insuffisants pour expliquer, il faut simplement venir et voir. La forme de l'île en forme de croissant dont les deux pointes regardent vers l'ouest et le soleil couchant, son immense caldeira, ses abrupts ocres, rouges, brunes et jaunes dont les couleurs se modifient suivant l'orientation du soleil, avec ses villages blancs accrochés au dessus du vide d'une falaise de 200 à 300 mètres d'à pic sont un spectacle en évolution quotidienne suivant le lieu et l'heure.


Santorin est une île principalement volcanique dont il reste un ensemble pierreux incrusté, le mont Profitis Ilias qui culmine à 567 mètres, elle a une superficie de 75 km2 et une population de 10 000 habitants. Cette île a toujours été aride et ventée, les cendres volcaniques acides ne permettent pas beaucoup de cultures, les arbustes sont rares, courbés par les vents, les vignes plantées dans les sables volcaniques rasent le sol et permettent de produire un vin particulier, comme les aubergines blanches de l'île, une rareté au goût plus délicat. L'activité de pierre ponce qui était importante auparavant a été totalement abandonnée afin de protéger la nature fragile de l'île.
Depuis les années 60 et l'important développement du tourisme, les vignes et les cultures maraichères souvent maigrement productives ont été en partie abandonnées au profit de cette nouvelle manne. Les hôtels devant et proche de la caldeira d'un bout à l'autre de l'arc de cercle (de Akrotiri à Ia), devant la plage de Kamari, puis de Monolithos et Périssa se sont construits au fil des années. L'île accueille toujours plus de touristes, parce qu'il est vrai que cette île est unique de part le monde, mais les prix en haute saison ne ressemblent plus à rien et il est préférable de venir la voir et la découvrir au printemps ou à l'automne lorsque les foules se sont en grande partie évaporées.
D'autre part, l'île a peu de ressources en eau, l'eau vient du continent par bateaux citernes, et d'une usine de désalinisation, elle est donc chère et rare, surtout pendant la haute saison estivale. Les hôtels et locations ont donc des prix en conséquence car les touristes sont de grands consommateurs d'eau et ne se doutent pas, la plupart du temps, des difficultés de ces îles arides pour leurs fournir leurs rations quotidiennes.

MYTHOLOGIE, HISTOIRE DE L'ILE DE SANTORIN :

Les origines de l'habitat sur l'île de Santorin sont difficiles à connaître dans la mesure où l'explosion en 1600 avant J.C (environ puisque les dates sont encore un peu controversées) a profondément enfoui sous les scories ou dans le fond des mers tout ce qui précédait cette époque (néolithique). Il existe quelques traces d'une présence lors de la civilisation Cycladique qui précéda la civilisation à Akrotiri (à forte connotation minoenne).


Avant l'explosion, l'île était ronde et s'appelait Strongylé, elle était sans aucun doute, un centre commercial important en relation étroite avec la civilisation minoenne puisque les styles de maisons et les fresques retrouvées à Akrotiri sont similaires à ceux de la crête minoenne. En 1600 avant J.C donc, le volcan central s'est mis à jeter des scories importantes, les habitants de la ville située à Akrotiri ont fuit semble-t-il sur leurs bateaux avec bagages et bijoux, ils espéraient sans doute revenir lorsque les dieux volcaniques se seraient apaisés, mais le volcan a explosé, puis il s'est effondré pour creuser l'immense caldeira d'environ 500 mètres de profondeur, l'eau s'est engouffrée provocant un immense raz de marée jusqu'aux côtes crétoises et sans doute sur tous les rivages de la méditerranée. Il est probable que les habitants de Strongylé réfugiés sur leurs bateaux dans un port proche ont subi le tsunami et ont péri, l'île recouverte à certains endroits de 30 mètres de scories et totalement ravagée a dû demeurer inhabitée pendant des siècles.
Il faudra environ 300 à 400 ans ans pour que des phéniciens prennent possession de l'île et la nomme Kallisté, la très belle. Entre ces deux époques rien ne serait arrivé sur Strongylé ou en tout cas il n'en resterait aucune trace.
Les doriens de Spartes débarquent aux environs de 800, 700 avant J.C et la nomme Thera du nom de leur roi, au cours des siècles suivants, elle suit les variations des villes grecques jusqu'à l'époque classique, hégémonie spartiate et Athénienne (ligue de Délos) puis macédonienne puis des Ptolémées avant de devenir romaine. De cette longue période date le site archéologique de l'ancienne Thera situé entre la mer et le mont Profitis Ilias à 360 mètres d'altitude, juste au dessus de la station balnéaire de Kamari. Elle a pendant cette longue période qu'une maigre importance dans la civilisation grecque et ne laisse que peu de traces.


Après la séparation en deux de l'empire romain, elle passe naturellement sous l'empire byzantin, puis elle est conquise par les vénitiens avec le duché de Naxos en 1204 et demeure sous domination de la sérénissime jusqu'en 1579, même si elle subit quelques ravages et raids de pirates, elle prend alors le nom de Santorini.
Elle devient turc en 1579 et le demeurera jusqu'à la révolution grecque de 1821 après laquelle elle fait partie de l'état indépendant de Grèce (proclamé en 1830 et traité de Londres de 1840) et prend comme nom officiel Théra, alors que le nom Santorin désigne le petit archipel avec Thera, Thirassia, Kameni, Aspronissi. 
En 1956 elle est touchée par un tremblement de terre qui détruit beaucoup d'habitations de Fira d'Imerovilgi et de Ia.

A LA DECOUVERTE DE  L'ILE DE SANTORIN :

La falaise :
Si vous avez le temps et que vous aimez cet univers en grande partie minérale, suivez la route qui va du cap Akrotiri tout au sud ouest jusqu'à Ia à l'extrémité nord ouest. Cela vous permettra de découvrir toute la variété de cette île avec ses roches aux couleurs diverses, ses maisons blanches qui semblent être en équilibre en haut de la longue falaise, une vision changeante suivant la lumière et le temps qui, brumeux parfois le matin, drape le fond de la caldeira d'une ouate juste au dessus de la mer. 
Là vous semblez être à des centaines de mètres au dessus de la terre et flottez sur des nuages. Cette île regorge de visions impossibles ailleurs.

Les villages accrochés :
- Fira : la capitale a grandi ses dernières années avec l'énorme développement touristique, les maisons, les hôtels, les locations et les commerces se sont étalés sur la pente qui se dirige vers l'est et la mer mais la partie qui longe le volcan a tout compte fait peu changé. Bien sûr, il y a plus de commerces de bijoux dans les rues dites touristiques, celles d'où arrivent les excursionnistes des croisières, qui montent par le téléphérique ou par les petits ânes bien fatigués de porter tous ces gens. Mais en dehors de ces arrivées et départs effectués en quelques heures et sauf en haute saison, les rues sont relativement calmes. Et la vue est toujours là, inchangée, il suffit de prendre son temps pour admirer.
- Firosthephani et Imérovigli : ces deux villages auparavant séparés de la petite capitale Fira se sont maintenant quasiment rejoints. Un chemin piétonnier part de Fira et permet de rejoindre ses deux villages en longeant la falaise, ce chemin continue jusqu'à Ia à l'extrémité à part quelques tronçons qui empruntent la route. Toujours les mêmes visions époustouflantes de falaise aux couleurs variées et aux maisons accrochées à la falaise.
- Ia : situé à l'extrémité de l'île, il y a ,le soir en saison, une vraie caravane de cars touristiques pour venir voir le fameux coucher de soleil, tant vanté et malheureusement pas toujours au rendez-vous. Le soleil comme les nuages et les variations météorologiques ne répondent pas toujours à l'appel des sirènes. Le village traditionnel, bien protégé et entretenu, est beau avec ses rues pavées, ses maisons patriciennes et mérite une visite. Le coucher de soleil est visible partout ailleurs plus calme. Les prix de ce lieu pour y loger atteignent des montants totalement prohibitifs (il faut dire à la décharge des habitants que le transport des matériaux dans ses ruelles pentues et en escaliers ne peut se faire qu'à dos d'âne ce qui surenchérit les coûts, que l'eau des piscines arrive par voie de camion citerne, et que donc, tout est plus cher à la base). Les très beaux villages ici comme ailleurs sont l'objet de spéculations.
- Site d'Akrotiri : La ville de style minoen qui a été trouvée et explorée était recouverte de cendres volcaniques et scories d'au moins 10 mètres de haut (voir les raisons de cet enfouissement vers 1600 avant J.C ci-dessus). Les premiers sondages ont été effectués par les Français à la fin du 19ème siècle, et repris seulement en 1967 par l'archéologue grec Marinatos. Les fouilles entreprises ont permis de mettre à jour une ville entière avec des maisons de 2 et 3 étages, des rues pavées, des systèmes de canalisation, des céramiques et des fresques uniques (voir au musée archéologique d'Athènes et au nouveau musée de Théra). Le site fermée pendant quelques années doit être à nouveau ouvert à partir de 2011 ou au plus tard en 2012, sous réserve. A découvrir absolument. 
- Site de Théra : L'ancienne ville de Théra, cachée sur un plateau à environ 360 mètres est une véritable forteresse naturelle. Les premières constructions datent de l'époque des doriens qui ont pris possession de l'île vers le 9ème siècle avant J.C. L'île et le site atteindront leur apogée entre le 4ème et le 2ème siècle avant J.C sous les Ptolémée, puis abandonnée à l'époque byzantine. Les fouilles entreprises à partir du 19ème ont mis à jour cette ancienne cité dont il ne reste que peu de choses. C'est cependant une belle balade d'une heure (à pied) avec en prime une extraordinaire vue sur la mer et les immenses plages de sable noirâtre qui s'étendent de chaque coté du rocher (Kamari et Périssa). 
- Musée archéologique de Théra : Les fresques du site d'Akrotiri avaient été regroupées au musée archéologique d'Athènes, le nouveau musée de Théra a été ouvert et les magnifiques fresques sont revenues sur leur île d'origine. Toutes les trouvailles archéologiques de l'île sont donc présentes : les statuettes cycladiques datées de 2700 à 2300 avant J.C, les poteries, sceaux et outils de la période avant 1600 avant J.C, les fresques qui datent du 17ème siècle avant J.C.
- Musée préhistorique : Il regroupe ce qui a été découvert avant les fouilles d'Akrotiri et donc principalement le site de Thera avec des vases de l'époque hellénistique.

Les villages du centre de l'île :
- Karderatos, à la sortie de Fira (environ 2km), est situé dans une sorte de crevasse, à l'origine sans doute pour être caché des raids des pirates. Les vielles maisons troglodytes typiques de l'île méritent une ballade
- Pirgos : ancien village construit sur les hauteurs au pied du mont Profiti Ilias, avec ses ruelles, ses escaliers et des maisons collées les unes aux autres pour lutter principalement contre les vents, ses petites chapelles dont certaines datent du 16ème et 17ème siècles, son vieux Kastro vénitien en ruine, un village cycladique qui a peu bougé comparativement aux villages qui longent la caldeira et le bord de mer.
- Emporio : le vieux village est situé au pied du Profiti Ilias sur le versant sud, au bord d'une plaine, et à quelques kilomètres du port de Perissa par où transitait les marchandises. « Emporio » en Grec le commerce était une ville active, maintenant la ville est endormie, elle offre aux visiteurs « égarés » en ce lieu de vielles maisons, des ruelles, des chapelles troglodytes aux clochetons particuliers, une église du 16ème siècle. 
- Exo Gonia : dans ce petit village au centre de l'île il y a une petite église du 11ème siècle, transformée au fil des siècles mais dont les voûtes peintes sont d'origine : Panagia Episkopi. 

Les villages balnéaires :
- Akrotiri : entre le village balnéaire avec à une courte distance sa plage « rouge » et un vieux village accroché aux rochers, le village, qui était presque abandonné, revît depuis quelques années grâce au développement touristique sans être encore totalement changé. Quelques hôtels en bord de caldeira avec des vues différentes puisque vous découvrez presque toute la caldeira en amphithéâtre.
- Périssa, Vlichada, Perivolos : ses trois minuscules villages et ports à l'origine sont en cours de développement grâce à une immense plage grise de gros gravillons et petits galets, qui atteint une longueur totale d'environ 6km. De nombreux hôtels, des bars et tavernes, des activités nautiques, de quoi satisfaire une large clientèle et idéale pour effectuer de longues balades en bord de mer.
- Kamari : situé à 7 km de Fira, Kamari est le village balnéaire par excellence. Son développement dure depuis une trentaine d'années et il atteint maintenant une dimension importante avec des hôtels et des restaurants qui se suivent le long de la plage et en profondeur. Une plage longue et grise de galets et gravillons permet de profiter de la mer.

Les autres plages : 
Il existe plusieurs micro plages dans différents lieux de l'île avec de une à quelques tavernes « les pieds dans l'eau » et qui permettent de s'éloigner un peu des foules de la haute saison (moyen de locomotion recommandé).

Comment arriver à Santorin depuis la France et depuis la Grèce ?

- Vols réguliers Paris Athènes puis vols intérieurs Athènes Santorin : vols quotidiens avec Air France et Aegean Airlines.
- Vols charters Paris Santorin, Lyon Santorin, Nantes Santorin.
- Vols réguliers Paris Athènes ou charters Paris Athènes (départs de province en saison touristique Lyon, Nantes, Toulouse, Marseille, Strasbourg, etc...).
Puis bateaux au départ du Pirée pour le port d'Athinos situé à quelques kilomètres de la capitale Thira. Différents bateaux sont possibles suivant les périodes et compagnies maritimes: highspeed ou ferrys.
-Nombreux bateaux entre les îles des Cyclades au départ du port d'Athinos à Santorin pour Ios, Mykonos, Paros, Naxos, Folégandros, Syros, Amorgos, etc... 

Nos possibilités de séjour sur l'île de santorin :
Hôtels de diverses catégories (luxe, A, B, C) situés dans les différents villages de l'île (proches de la Caldeira ou de la mer comme Thira, Imérovigli, Firostephani, Ia, Akrotiri, Kamari, Périssa, Vlichada).
Locations de studios et appartements à Thira, Ia, Imérovigli, Kamari.
Location de maisons : non disponible à Santorin.

Notre représentant à Santorin vous accueille à l'aéroport ou au port d'Athinos pour vous transférer à votre hôtel ou à votre location, il peut aussi vous fournir une voiture en location et organiser sur place des excursions à la journée pour la visite de l'île et des îles proches.